Les moments cultes de l'histoire du skate
Le premier contest à Hermosa Beach
En 1963, le premier contest de skate a eu lieu à Hermosa Beach en Californie. Tout d’abord qu’est-ce qu’un contest ? Un contest est un événement organisé pour les riders. Souvent très festifs et street les contests sont là pour permettre aux accros du skate de se défier, d’apprendre et tout simplement de profiter tous ensemble de leur passion commune. Les contests sont souvent accompagnés de musique, DJ , rappeurs etc… En 1963, c’est la première fois que ce genre d’événement lié au skate est créé. Cela a donné un élan de popularité à ce sport encore très peu connu et apprécié à l’époque. C’était l’occasion en or de montrer que faire du skate ce n’est pas seulement rouler sur une planche mais réaliser de nombreuses figures. Chaque participant pouvait alors montrer aux autres ses différents tricks. Malheureusement les avis sont très variés et beaucoup critiquent le skate et le qualifie comme un sport trop dangereux
Le premier skatepark
La création du Ollie
Redouté par certains et adoré par d’autres, le Ollie est une figure emblématique du skate. En effet, cette figure consiste en un saut effectué avec sa planche. Alan Gelfand, aussi appelé Ollie Gelfand a créé le Ollie en 1978. D’abord effectué sur les rampes, il a ensuite été adapté à plat. Une fois que cette figure est maîtrisée elle permet d’évoluer sur pleins d’autres tricks Maîtriser un bon Ollie est donc une base essentielle pour les skateurs. C’est également à ce moment-là que naît le street skateboarding.
La création du magazine Thrasher
En 1981 le magazine Thrasher est lancé. Ce magazine mensuel publie des articles sur le skate, la musique et d’autres sujets variés liés à la culture du skate et de la street. Il décerne également chaque année le prix du skateur de l’année. Cela a également mené à la création de produits dérivés comme des hoodies ou des t-shirts. Avec la création du magazine Thrasher, d’autres magazines ont suivi ainsi que la création de divers skateshops. Cela montre donc l’importance croissante du skate dans le milieu street mais également l’adoption de ce sport par de plus en plus de personnes venant d’univers différents. Comme nous pouvons le voir aujourd’hui, la culture street et skate ne s’arrête plus aux personnes pratiquant ce sport mais à tous types de femmes et d’hommes. Cet univers et cette communauté s’agrandit continuellement. Thrasher est un très bon exemple, en effet, cette marque destinée aux skateurs est au final porté aujourd’hui par un très grand nombre de personnes n’étant même jamais monté sur un skate. Cela a créé une polémique chez certains skateurs qui ne comprenaient pas le principe de porter une marque de skate en n’étant pas skateur. Chez Northem, marque streetwear et éco responsable, nous proposons des vêtements unisexes qui s’adapteront aux skateurs mais également aux non-skateurs appréciant juste la culture et l’ambiance de ce sport chaleureux.
La Street League Skateboarding
La Street League Skateboarding est un circuit de compétitions internationales de skate professionnel. Plus précisément la principale compétition de la discipline du street. Cette League a été créée en 2010, ce qui est très récent mais elle apporte une grande ampleur au skate montrant que ce sport peut aussi être compétitif comme le reste des sports. Cette league permet aux gagnant de toucher des prix de 200 000 dollars et ramène plus de 10 000 visiteurs. C’est donc ce qui montre que le skateboard est désormais un sport professionnel dont on peut gagner sa vie.
2020 : un pas vers les JO
Le skateboard est depuis 2020 au programme des jeux olympiques d’été. Souvent pas assez considéré comme un sport et encore moins comme un sport professionnel, cette décision a prouvé à tout le monde que le skate ce n’est pas de la rigolade et qu’il se trouve sur la même échelle que les autres sports présents aux JO. Il y a aura alors deux disciplines pour les compétitions de skateboard : le bowl et le street. Certains skateurs se sont opposés à l’apparition du skate aux JO, pensant que cela est contraire à la contre-culture et qu’il n’a donc pas sa place dans cette compétition internationalement médiatisée et connue.
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